« Dans le patois du pays on appelle le Pic las tres serours ou les trois sœurs, mais aussi, las tres herrours, les trois horreurs. Il sert d'horloge à toute la contrée qu'il domine ; les habitants indiquant l'heure par la position des ombres portées par les diverses pointes du Pic.
La hauteur au dessus du niveau de l'océan est 3062 m d'autres disent 2,885 mètres :
Palassou le naturaliste qui n'est monté qu'aux 2/3 du mont [...] dit à l'occasion du Pic du midi d'Ossau « Il est certain pour moi que le Granit en masse, mêlé de porphyre, le granit feuilleté et le schiste argilleux, constitue la masse entière du Pic du midi d'Ossau. »
Ramond, lui dit « le Pic est de granit à la base, et paraît calcaire au sommet. »
M. Stuart [Stewart], anglais, qui habite ordinairement Pau, très habile amateur photographe, a fait une photographie du Pic du midi d'Ossau, en plaçant son instrument qui est très fort, et très bon, aussi haut qu'il a pu le porter. Cette photographie représente donc le sommet du Pic, et en donne admirablement  les détails ; c'est ce qui rend l'épreuve [...] très curieuse, et prouve, quel parti la Géologie, aussi bien que la peinture, peut tirer de l'art admirable de la photographie.
Le croquis fait par Gaston Sacaze, et la photographie de M. Stuart expliquent comment on ne rencontre pas de neige au sommet du Pic : la raideur extrême des pentes ne permet pas aux neiges d'y résider longtemps, mais lorsqu’on gravit ses premières rampes, on la rencontre de bonheur [sic] et elle reste au nord, et dans les anfractuosités jusqu'au mois de juillet. »

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