« On a vu effectivement à Barèges quantité de balles de plomb et de morceaux de vêtemens [sic] que des militaires, blessés en combattant pour leur patrie, y ont laissés, et qui sont autant de monumens [sic] de leur valeur et de la vertu des eaux. Un de ces braves fut atteint à la joue par une balle de plomb ; la plaie fut fermée, sans qu'on fit attention au corps étranger. Le malade ayant depuis essuyé des saignements de nez considérables, vint à Barège[s] pour y remédier. Les eaux procurèrent d'abord une grande évacuation de sang par le nez, et ensuite la sortie de la balle qui s'était vraisemblablement logée dans quelque sinus ; et le blessé fut ainsi parfaitement guéri. Un autre reçut au coté droit de la poitrine, une balle qui atteignit seulement les muscles, sans endommager la cavité de la poitrine, ni les côtes. On voyait deux plaies : l'une antérieurement et l'autre postérieurement ; l'une et l'autre étaient tout-à -fait cicatrisées lorsqu’il survint des espèces de douleurs rhumatismales dans tout le coté blessé. Les douches et les bains de Barèges rouvrirent l'une des cicatrices, et en firent sortir la balle : ce qui rendit la santé au malade . Une jeune fille vint à Barèges pour s'y faire guérir d'un ulcère placé au coté droit de la poitrine, et que l'on croyait avoir carié les côtes : les eaux tirèrent de l'ulcère une aiguille de fer et rendirent la santé à cette fille. »
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