Tout au long de la balustrade du boulevard des Pyrénées, dans la partie comprise entre la Place Royale et le Parc Beaumont, sont installées 52 plaques de métal qui servent de repères vers des sites de montagnes.

 

Le paratonnerre situé sur la cheminée de l'Usine des Tramway, lieu qui abrite aujourd’hui les Archives communautaires et le Service patrimoine de la Médiathèque André Labarrère, sert de point de visé de toutes les plaques.

Pour repérer avec précision un sommet chaque plaque est surmontée d'une encoche taillée directement sur la main courante de la balustrade. Le numéro du panneau, le nom du site visé, ainsi que l'altitude à laquelle se trouve le sommet ou pour un village, la distance en kilomètre qui le sépare de Pau sont gravés sur chacune de ces plaques.

Installé en 1900, un mois après l'inauguration de l'Usine des Tramways, on doit cet ingénieux système d'orientation aux architectes Rolland, Meunier et Maussier.
A l'origine du projet, 61 plaques étaient prévues (47 pics, pènes et cols et 14 villes et stations thermales), ainsi que trois panneaux de tôle fixés sur des colonnes en fonte, indiquant le numéro d’ordre, la désignation et l’altitude de chaque pic. Ces panneaux n'ont jamais été installés.
Aujourd’hui on dénombre 56 points de visé mais seulement 52 plaques (les numéros 2, 3, 29 et 34 ayant disparus). Les plaques 15 et 38 sont doublées (15 bis et 38 bis). Les numéros 19 et 20 sont inversés et sans doute leur légende.

Sur 5 plaques plus importantes on peut lire :

Le budget du dispositif d'orientation avait été chiffré dans la délibération 1D1/38 f°409 du 1er mai 1900 à

3 francs par plaque
70 francs par panneau indicateur
soit 183 francs pour l'ensemble des plaques, 210 francs pour les trois tableaux indicateur et
27 francs pour les imprévus, pour un total de 420 francs.

 

Liste complète des repères sur le Boulevard des Pyrénées
Rapport de l'Ingénieur Voyer
Délibération du Conseil Municipal du 1er mai 1900